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PubliGroupe : chiffres noirs pour 2015

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Grand interview d’Arndt Groth – Nouveau CEO de PubliGroupe Il y a près de six mois qu’Arndt Groth a été nommé à la tête de PubliGroupe – une tâche peu aisée pour cet Allemand de 48 ans. Mais dès ses premières interventions, il n’a pas craint de nommer les choses par leur nom et de pousser la commercialisation automatisée de la publicité en ligne. En même temps, il semble avoir introduit chez Publicitas une nouvelle mentalité en termes de services. -M. Groth, le rendez-vous de l’Épiphanie était votre 3e apparition publique en tant que CEO de PubliGroupe. Quelle impression les éditeurs suisses vous ont-ils faite ? Je constate qu’ils sont largement prêts à bouger, tout en réclamant de l’aide parce qu’un grand nombre de questions n’ont toujours pas trouvé de réponses. Par conséquent, les éditeurs réclament expressément un prestataire et partenaire dynamique, ce qui me laisse à penser que l’avenir de Publicitas est tout tracé si nous fournissons les solutions à ces questions. -Dans votre intervention, vous avez invité les éditeurs à mettre en place une plateforme commune de commercialisation et de traitement des annonces numériques. Le hic, c’est que votre prédécesseur Hanspeter Rohner et, plus tard, le CEO de Publicitas, Beat Roeschlin, avaient déjà évoqué le sujet en 2009 et 2010 – sans résultat. Les éditeurs vont-ils se montrer plus réactifs cette fois-ci ? Je ne sais pas ce qui avait été envisagé à l’époque mais nous disposons désormais comme base d'une plateforme de Real Time Advertising (RTA), équipée avec la technologie d'Improve Digital. La balle est maintenant dans leur camp. -PubliGroupe a repris Improve Digital à l’automne dernier après avoir fondé Spree7 à Berlin. Les deux sociétés travaillent dans la commercialisation numérique. Quelle est leur fonction exacte ? De nombreux prestataires sont apparus dans le domaine du Programmatic Trading. Les uns accompagnent plutôt les demandeurs (annonceurs et agences), les autres les fournisseurs, autrement dit les éditeurs, pour que ces derniers puissent préparer leurs offres. Et comme la chaîne de création de valeur est structurée, nous avons consolidé les deux axes d’intervention : Spree7 côté demandeurs et Improve Digital côté fournisseurs. -Les deux sociétés sont-elles déjà actives en Suisse ? Oui, mais Spree7 opère à partir de Berlin car si une agence veut acheter des espaces, elle peut le faire virtuellement. Par contre, la plateforme côté fournisseurs d’Improve Digital exige que les éditeurs soient suivis sur place. En Suisse, cette tâche est confiée à Publicitas (P Digital) qui utilise pour cela la place du commerce en ligne « The Mark » basée sur la technologie d’Improve Digital.

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